Le dimanche 14 février, plusieurs milliers de manifestants étaient dans les rues de Port-au-Prince pour demander le départ du président Jovenel Moïse, qui aurait dû partir le 7 février selon l’opposition.
Jovenel Moïse s’appuie sur l’armée, des gangs armés, des paramilitaires rappelant les macoutes.
La population a répondu à l’appel de la société civile, journalistes, écrivains, cinéastes parce qu’elle en a assez. Ses membres tombent sous les balles des gangs à la solde de l’opposition qui aspire au pouvoir et de ceux du président. Ils meurent de misère.
En prenant la rue la population montre son ras le bol contre les kidnappings, contre les prix qui ne cessent de monter, contre la misère au quotidien. Les pauvres et les travailleurs espèrent que le départ du président Jovenel Moïse amènera un changement. Ils se font des illusions. Ceux qui veulent le remplacer ne défendent pas plus les intérêts de la population pauvre.
Par sa mobilisation, son nombre, la population pauvre a montré une partie de ses forces. Il revient à un parti des travailleurs de rassembler cette force autour de ses propres revendications et de les organiser afin de mettre hors d’état de nuire tous les apprentis dictateurs.