CO N°1260 (3 avril 2021) – Dans les entreprises

Sucrerie en lutte (Gardel)

Un moulin au cœur faible

La campagne a démarré « tambour battant ». Le moulin a commencé à tourner tranquillement puis la cadence s’est accélérée de plus en plus et il a fait un arrêt cardiaque avant le week-end ! Chance pour la direction, il y avait des techniciens compétents pour le réanimer. À charge de revanche au niveau des salaires.

Pas de masques au compte-goutte

Avec la flambée de la 3ème vague les entreprises sont des clusters possibles. Alors pour les masques la direction n’a pas à chipoter. Avec la campagne qui accélère ce sont des risques de souillures, de déchirures et autres accidents pour les masques. Alors deux boites par personnes ne sont pas de trop !

Pénurie d’arbres à l’usine

Pas de repas à la cantine ou à la boutique. Il n’y a pas de local aux normes sanitaires anti covid. C’est la cantine en plein-air, chacun avec son « didiko » ou son sandwich choisit son arbre. Mais il n’y a pas assez d’arbres pour tous.

Démarrage de la campagne à Marie-Galante

Soulagement à Marie-Galante, la campagne de coupe démarrera début avril, sous la pression du collectif. La question d’expédier des cannes à Gardel semble être résolue. D’autant plus que les ouvriers ne souhaitaient pas que l’usine soit rénovée avec une chaudière, mais attendent plutôt une centrale distincte, comme à Gardel.

Échos des hôpitaux (Martinique)

De l’argent pour la santé, pas pour les financiers

Castex et Véran ont fait apparaître un plan d’investissement hospitalier de 19 milliards… sur 10 ans. Ce qui relativise sérieusement le prétendu effort. D’autant plus que sur les 19 milliards, 13 sont prévus pour rembourser la dette des hôpitaux. Et parallèlement, pour 2021, il est prévu une baisse de deux milliards du budget de la Sécurité sociale consacré à l’hôpital. Ce plan brasse les milliards mais c’est surtout pour aider les banques plutôt que la santé.

Chantiers en lutte (Martinique)

Bâtiment : on se croirait en 1966

Toujours à la loupe, ces 14 centimes de l’heure correspondaient sur notre fiche de paie à une « augmentation » de 21,23 € brut. A peine 1/3 du plein d’essence pour aller travailler. Ce qui signifie que les profits augmentent en prenant des ascenseurs, alors que pour nos salaires, c’est avec des escaliers.

Bâtiment : de l’arnaque

Dans certaines entreprises du BTP, des ouvriers ont beau réclamer les 65 euros de la prime de transport, mentionnée dans la convention collective du BTP à leur patrons, ces derniers leur répondent : « Sa pa ka ekzisté la kaille mwen ». Jusqu’au jour où ces ouvriers finiront par faire ravaler à ces exploiteurs leur mépris contre eux.

Des patrons voyous

Toujours dans ces entreprises, ces mêmes patrons n’ont jamais payé à leurs employés leurs congés. En tout cas, c’est ce qui est répondu aux ouvriers allés se renseigner auprès de la caisse des congés payés.

Échos de Pôle emploi

Une nouvelle tentative de suicide à Pôle emploi

C’est ce qui s’est passé il y a quelques jours dans les bureaux de la direction régionale de Pôle emploi en Occitanie. Le cadre qui a voulu intenter à ses jours avait laissé deux lettres pour que personne n’ait aucun doute sur les liens de son acte avec le travail.