Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, avait appelé la population et les agents communaux non-grévistes à se mobiliser le lundi 12 avril pour ouvrir la mairie bloquée par la grève, avec un langage de patron de combat.
Comme tous ceux qui méprisent les travailleurs, surtout quand ils sont en grève, il préfère les rendre coupables de tous les maux et non l’association des maires. Pourtant c’est bien elle qui refuse la négociation d’ensemble avec toutes les parties pour régler le problème. Cette grève des communaux est générale et appelle à une concertation générale et non mairie par mairie au coup par coup. De plus, Durimel a refusé la proposition de l’UGTG d’une rencontre le lendemain. Il propose démagogiquement que la mairie se mette en grève et lui-même aussi. Il a même parlé de la grève de la faim. Au final, les agents grévistes se sont rassemblés devant la mairie qui est finalement restée fermée. Durimel et ses gens ont perdu la partie. La détermination des grévistes a vaincu.