Depuis le mardi 4 mai, les salariés se sont mis en grève.
Après avoir entamé les discussions aux NAO (négociations annuelles obligatoires), sur les 19 points de revendications, seuls 3 ont eu un bon retour.
Le directeur bloque sur les points les plus importants, comme l’augmentation des salaires de 150 euros, l’arrêt des mobilités imposées et une prime exceptionnelle de 200 euros. La direction méprise les salariés. La déléguée de l’UGTG de l’entreprise, Maïté Hubert-M’Toumo a dénoncé les conditions de travail : « les salariés doivent travailler plus, les conseillers dans les boutiques sont aujourd’hui : vendeurs, manutentionnaires, agents de sécurité, agents de nettoyage, avec ou sans Covid ». Les grévistes sont déterminés à obtenir satisfaction à leurs revendications. D’autant plus que Canal Plus Antilles a les moyens, il a réalisé 30 millions d’euros de bénéfices sur le dos de ses salariés.