Pendant près de deux semaines, du 6 au 20 mai, une nouvelle escalade de violence s’est déroulée entre Israël et la Palestine. Bilan : 249 tués, dont 66 enfants, 58 000 déplacés côté palestinien et 12 tués côté israélien. C’est surtout la bande de Gaza qui a été victime des bombardements israéliens.
Le 20 mai, le gouvernement d’Israël et le Hamas palestinien ont déclaré un cessez-le-feu. Mais tout ceci est très fragile de l’aveu même de Benjamin Netanyahou, le chef du gouvernement israélien. D’ailleurs des affrontements ont continué entre manifestants israéliens et palestiniens après le cessez-le-feu.
Tout a commencé le 6 mai, dans le quartier pauvre de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est quand trois familles palestiniennes ont été menacées d’une expulsion rapide, des dizaines d’autres étant concernées à plus ou moins court terme. De violents affrontements ont éclaté sur l’Esplanade des mosquées à Jérusalem-Est entre Palestiniens, défendant leur droit à vivre dans cette partie de la ville, et nationalistes israéliens, des juifs d’extrême droite, partisans de la colonisation totale, soutenus par l’armée et la police israéliennes.
L’État d’Israël massacre le peuple palestinien depuis près de 70 ans maintenant ! Les premiers juifs européens se sont installés dans la région après la deuxième guerre mondiale et l’extermination d’une partie d’entre eux dans les camps nazis.
Soutenus par les pays impérialistes, les britanniques d’abord puis aujourd’hui les États-Unis, les dirigeants israéliens ont réussi à créer un État en 1948 en expulsant et repoussant toujours plus loin et par la violence les populations arabes locales.