Des agents du CHU se sont mis en grève le 18 mai à l’appel du syndicat CGTG pour s’opposer au licenciement de leur collègue Eddy Fifi, responsable syndical. Ils dénoncent également les conditions de travail insupportables, le manque de matériel et exigent la titularisation immédiate de tous les contractuels.
La direction profite en effet du statut de contractuel d’Eddy Fifi pour le licencier. Il a eu le tort de dénoncer publiquement les dysfonctionnements des installations électriques du CHU, mettant en garde contre le risque de panne. Les grévistes ont filtré durant cinq jours les entrées du personnel, mais vu la présence quotidienne des forces de l’ordre ils ont adopté d’autres moyens d’actions. Des tracts sont distribués régulièrement dans les services. Les agents du service électricité se sont mis en droit de retrait compte tenu des risques graves encourus par l’ensemble des personnels et patients. En retour, ils ont reçu des courriers de menaces.
L’inspection du travail a été alertée sur les risques liés aux installations électriques ainsi que sur la non validité du licenciement. Un recours doit être déposé auprès du tribunal administratif.
Faire fonctionner un hôpital avec un minimum de moyens quitte à sacrifier la sécurité est inadmissible. Les grévistes s’y opposent avec juste raison. Ils méritent le soutien de tous.