Cinq agents de la clinique les Eaux claires, dont quatre représentants syndicaux, sont menacés de licenciement. La déléguée syndicale de l’UGTG a été convoquée en entretien préalable le vendredi 23 septembre, puis le lundi 26 et le mardi 27, trois représentants de la CGTG et un non syndiqué ont été à leur tour convoqués.
La direction est déterminée à remettre en cause la convention collective applicable. Elle a déjà supprimé la subrogation. Selon ce dispositif, les travailleurs en arrêt maladie continuent à être payés par l’entreprise, qui est ensuite remboursée par l’assurance maladie. Sans subrogation, ils sont payés par l’assurance maladie, ce qui peut entrainer un délai assez long.
Les travailleurs s’y sont opposés. Le directeur prétexte de la violence de leur part, sans apporter aucune preuve. Il veut se débarrasser de travailleurs qui lui tiennent tête pour mener à bien son plan. Des travailleurs de la clinique se sont mobilisés devant la porte avec le soutien de leurs syndicats. Ils ont ensuite suspendu leur mouvement en attendant le résultat d’une rencontre avec la direction.