Georgia Meloni, nostalgique de Mussolini et fondatrice du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia est arrivée en tête aux élections. C’est la première ministre du futur gouvernement.
C’est un évènement qui fait écho au courant d’extrême droite qui traverse l’Europe depuis quelques années, comme en Hongrie, en Pologne, en Suède. Les discours démagogiques de ces partis, nationalistes, anti-immigrés, anti-avortement, flattent une partie de la population touchée par la crise. On retrouve une fraction de la classe ouvrière dans cet électorat. Ils font des discours contre l’immigration pour la rendre responsable de la pauvreté grandissante. C’est sur ce terreau que se développe l’extrême droite. Ce n’est pas anodin si Meloni a clôturé son discours de campagne à Naples dans le Sud pauvre de l’Italie.
Jamais le parti réactionnaire de Meloni ne s’en prend aux riches exploiteurs. Une fois au pouvoir, c’est une politique anti-ouvrière qui attend les Italiens : la mise au pas de la classe ouvrière tout en maintenant le financement de la bourgeoisie italienne. Dans son programme Meloni prévoit le renforcement du plan de relance, qui assurera la distribution de milliards d’euros au patronat, ainsi que la réduction des charges fiscales pour les entreprises. En revanche pour la population exploitée, elle annonce déjà la suppression du revenu universel minimum.