Le 10 novembre au matin une centaine de militants pour la réintégration des soignants suspendus se sont introduits dans l’hémicycle départemental à Basse-Terre.
La réponse du gouvernement qui refuse de réintégrer les suspendus et propose de les mettre à la retraite à 52 ans est inacceptable. La proposition de rupture conventionnelle l’est aussi, elle divise les suspendus qui toucheraient des sommes différentes, de plus inférieures à la sanction financière subie. Pourtant cette réintégration est acceptée ailleurs dans le monde.
Ce refus de réintégrer des soignants rend infernal le fonctionnement du CHU.
Ces manifestants ont tenu à prendre contact avec les élus dont ils dénoncent également la « mauvaise gestion de l’eau, du transport et du chômage en Guadeloupe ». Pour toutes ces raisons des élus responsables pourraient juger utile d’intervenir.
Les manifestants ont peu apprécié l’intervention du conseiller Courtois, à distance,… par l’intermédiaire d’un ordinateur du conseil départemental. Ils ont reçu de lui la promesse d’une rencontre entre le collectif et le président du conseil départemental Losbar. Les suspendus ont le droit d’être réintégrés et payés. Ils ont droit au soutien de tous les travailleurs.