Les organisations en lutte pour la réintégration du personnel de santé poursuivent les mobilisations. Le 23 mars plus de 300 personnes ont assisté au meeting organisé sur le piquet de grève du CHU. Le 25 mars autant de personnes manifestaient dans les rues de Pointe-à-Pitre. Un autre meeting a été de nouveau organisé le 28 mars. Les organisations appelaient à une mobilisation générale le 30 mars. Il s’agissait de protester contre la réforme des retraites, protester contre les 131 suppressions de postes dans l’éducation, dénoncer les problèmes d’eau, de chômage, et bien sûr d’exiger la réintégration des suspendus.
Ce même jeudi 30 mars, la HAS (Haute autorité de santé) a rendu un deuxième avis favorable à la réintégration du personnel de santé suspendu. François Braun, le ministre de la Santé dit que le gouvernement fera suivre cet avis par un décret. Les conditions associées à la réintégration semblent inacceptables.
Certains soignants sont suspendus depuis 17 mois, et n’ont reçu aucun salaire depuis. Certains ont perdu maison, voiture, vie de famille. Alors il est hors de question pour eux que ce soit une réintégration comme si de rien n’était. Leur combat continue en attendant le décret promis.