Chaque Premier mai, les travailleurs manifestent partout en France et en Outremer. Cette date a été instituée en 1889 par les socialistes de l’époque de la Deuxième Internationale en hommage aux ouvriers américains .
Ces derniers avaient commencé une grève générale le 1er mai 1886 pour réclamer la journée de huit heures. Leur grève a été réprimée dans le sang. Plusieurs syndicalistes ont été pendus, accusés injustement d’avoir fait éclater une bombe durant une manifestation.
Au début de la Révolution industrielle, le temps de travail hebdomadaire n’avait pas de limites. Dans les usines, les femmes, les enfants et les hommes travaillaient 12 à 17 heures par jour. Des millions de travailleurs ont lutté pendant près d’un siècle pour la journée de huit heures. C’est en 1919 que la loi a été votée en France. Il est important de rappeler que le Premier mai n’est pas la fête du travail, mais c’est la journée internationale de lutte des travailleurs. Plus d’un siècle après, les travailleurs doivent toujours défendre ce droit à la réduction du temps de travail. Le système actuel, le capitalisme est basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Les dirigeants de tous les pays sont aux ordres de la bourgeoisie.
C’est grâce aux luttes collectives que les salariés ont réussi souvent à faire plier les capitalistes et à faire aboutir leurs revendications. De plus en plus, les droits obtenus après des décennies de lutte sont attaqués. La nouvelle réforme sur les retraites en est un exemple. Il est vital pour les travailleurs de défendre leurs intérêts de classe : de meilleurs salaires, de meilleures conditions de travail. Dans le Manifeste communiste Marx et Engels disaient : « Travailleurs de tous les pays unissons-nous ». Car c’est de cette lutte mondiale de la révolution ouvrière que la classe ouvrière renversera le capitalisme. Cette idée-là ne doit pas disparaître des manifestations traditionnelles du premier mai car elle est fondamentale.