Echos des hôpitaux (Martinique)
Urgentistes en grève !
Lundi 3 juillet, les médecins urgentistes ont fait grève pour protester contre le manque de moyens et le manque de personnel. Ils n’en peuvent plus de devoir travailler avec des brancards jusque dans les couloirs.
Pour des embauches et des conditions de travail correctes !
Au CHUM, des urgentistes ne seront pas remplacés après leur départ à la retraite. Ces problèmes de moyens sont dus à la politique de l’État : faire des économies dans les services publics, tout en continuant de verser des subventions et autres cadeaux aux capitalistes. Pour Macron, l’urgence s’est surtout de garantir 100 milliards de plus à l’armée ! Une grève pour exiger plus d’embauches est plus que légitime.
Pawol à travayè bannan !
Chlordécone : gesticulations autour des réparations
L’État veut « réparer » la pollution causée par le Chlordécone. Le sous-ministre des outremer Jean-François Carenco a présenté aux maires de la Guadeloupe quatre mesures qui seront prises en charge par l’État, pour que la population vive « sans risque Chlordécone ». Tout ceci pour la modique somme de 7 millions d’euros par an pendant 5 ans !
Chlordécone : pour réparer il faut des dizaines de milliards !
Dans un rapport parlementaire du 16 février 2023, le sénateur Bruno Sido a calculé le coût de la dépollution des surfaces contaminées en Martinique et en Guadeloupe. Il représenterait entre 10 et 15 milliards d’euros. L’État fait croire qu’il agit sérieusement pour lutter contre la pollution. Mais aucune mesure n’est en vue pour faire payer les pollueurs responsables, les gros békés.
Echo de Pôle emploi
Agence de Capesterre, ne vois-tu rien venir ?
Depuis 2012, à Capesterre les conditions de travail sont indignes d’un service public. Nous avons eu droit à des dégradations diverses et variées : des eaux qui ruissellent aux nuisibles, souris et Cie dans les faux-plafonds, sans parler des portes qui ne ferment pas correctement. Tous les directeurs qui passent nous font de belles promesses de relogement. Le directeur actuel n’échappe pas à la règle.