Après son adoption par le Sénat, le projet de loi pour « le plein emploi » a été adopté par l’Assemblée nationale le 29 septembre. Cette nouvelle loi attaque les chômeurs qui bénéficient du revenu de solidarité active (RSA).
Ils devront en contrepartie de leur allocation (607 euros par mois pour une personne seule sans enfant) réaliser au minimum 15 heures d’activités par semaine. Le versement de l’allocation sera suspendu pour ceux qui refuseront cette obligation. La sanction peut aller jusqu’à la radiation. Le ministre du travail prétend qu’« il ne s’agit évidemment pas de travail… mais bien d’activités d’insertion et de formation pour permettre le retour à l’emploi ». Contraindre des milliers de travailleurs sans emploi à travailler pour si peu c’est du vol. Il n’y aucune obligation financière pour le patronat. Il pourra se servir de cette main d’œuvre pour continuer à faire ses profits. C’est aussi un moyen pour le gouvernement au service de la classe capitaliste de faire pression à la baisse sur tous les salaires. Pour lutter contre le chômage, la solution sera d’imposer au patronat par une lutte collective la répartition du travail entre tous sans diminution des salaires.