Depuis le 12 octobre 2023, des techniciens de l’entreprise Orange sont mobilisés pour réclamer la réintégration d’un agent de la Direction Technique Antilles Guyane (DTAG). Ce dernier a été licencié en août à l’occasion d’un renouvellement d’une période d’essai. Ce technicien avait été précédemment débauché par Orange de l’entreprise où il travaillait pour profiter de ses compétences.
Les représentants syndicaux qui réclament la réintégration du technicien expliquent que le dysfonctionnement vient de l’encadrement d’Orange. En effet, cette situation serait créée par une relation exécrable entre deux cadres, Ressources humaines d’un côté et Direction technique de l’autre. La conséquence est que ce salarié n’a jamais bénéficié des moyens nécessaires pour mener à bien ses missions. De plus, il a eu l’occasion de saisir une instance interne pour signaler cette difficulté ainsi que des conditions de travail dégradées, sans qu’aucune mesure concrète ne soit prise, si ce n’est la reconduction de sa période d’essai. En fait, cette solution « légale » comme le dit la direction, était un traquenard, car c’est derrière ce prétexte qu’elle se réfugie pour ne pas reconnaitre qu’elle est fautive et revenir sur sa décision. Estimant cette décision inacceptable et compte tenu des nombreux griefs déjà recensés contre le management de la direction, les agents se sont mobilisés. D’autant qu’au cours des réunions de négociation qui se sont déroulées durant le préavis, cette direction est restée figée sur sa position, refusant d’admettre que ce salarié est victime. Ne voulant pas désavouer ses cadres, la direction propose d’accompagner ce salarié pour qu’il retrouve un emploi.
Face à la détermination des salariés mobilisés, la direction a fini par accepter de se déplacer le 30 octobre en Martinique pour rencontrer les salariés mobilisés et tenter de trouver une solution. Compte tenu de sa position arrogante depuis le début, il s’agit là d’un recul qui doit inciter les grévistes à ne pas relâcher la pression.