Les bombardements opérés par Israël sur la bande de Gaza ont déjà entrainé la mort de plus de 8 300 Palestiniens. Ces bombardements viennent en réponse au massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas (organisation armée palestinienne), avec plus de 1 400 morts en Israël.
Dès le 12 octobre, L’armée Israélienne avait rétorqué avec 6 000 bombes, 4 000 tonnes d’explosif, ne faisant aucune différence entre les civils palestiniens et les combattants du Hamas. Le 27 octobre, l’armée d’Israël est entrée dans la bande de Gaza avec des chars et a intensifié les bombardements.
Ceux qui réchappent aux bombes sont en difficulté pour se procurer eau, nourriture, médicaments ou soins, et n’ont aucune perspective de pouvoir sortir du territoire. Entre le 21 et le 31 octobre, seuls 143 camions d’aides sont entrés sur le territoire contre 500 camions quotidiens avant le conflit. Des médecins opèrent des blessés à même le sol. Des enfants sont amputés sans pouvoir être anesthésiés. On déplore plus de 21 000 blessés dont près de 4 000 enfants et plus de 3 000 femmes.
Les autorités Israéliennes ont ordonné à la population de Gaza d’évacuer vers le Sud, mais beaucoup ont été tués alors qu’ils cherchaient refuge. Hôpitaux, écoles ou administrations sont touchés par les bombes. L’ONU déclare qu’« aucun endroit n’est sûr à Gaza ». Il note que près de 70 % des personnes tuées seraient des enfants et des femmes.
Israël fait de ce conflit une punition collective de la population palestinienne. Gaza, la prison à ciel ouvert est en train d’être transformée en cimetière.
Les puissances occidentales, comme les États-Unis ou la France, se font les complices directes des massacres que fait Israël. Ils expliquent qu’« Israël a le droit de se défendre » laissant les mains libres à Netanyahou dans la surenchère d’une oppression vieille de 75 ans. Le premier ministre Israélien refuse tout cessez-le-feu avec le Hamas. Les déclarations des puissances occidentales visent avant tout à soutenir Israël. En France, le gouvernement fait interdire les manifestations de soutien au peuple palestinien. Le porte-parole de la Maison-Blanche, lui, juge qu’un cessez-le-feu « n’est pas la bonne réponse pour l’instant » et que le Hamas « serait le seul à en profiter ». C’est la preuve que les dirigeants impérialistes et ceux d’Israël sacrifient délibérément les travailleurs et les classes pauvres de Gaza sous le prétexte de l’élimination du Hamas par la guerre… Pour eux, seuls comptent leurs intérêts économiques, financiers diplomatiques dans cette partie du monde, avec Israël comme gendarme sur place.
Les communistes révolutionnaires ne sont pas dans le camp d’Israël, ni dans celui du Hamas. Nous sommes du côté des opprimés palestiniens, de la classe ouvrière palestinienne, mais aussi du côté de la classe ouvrière d’Israël. Il n’y aura de salut pour les Palestiniens et les Israéliens que dans le rejet de la politique nationaliste de leurs dirigeants et le rejet de l’exploitation impérialiste et capitaliste. C’est pour défendre les intérêts de ces derniers qu’ont lieu les guerres et massacres partout sur la planète. Il faut y opposer une politique de classe, ralliant les exploités peu importe leur nationalité, soucieux de lutter contre l’ordre capitaliste et les divisions qu’il crée ou entretient au sein de la classe ouvrière (racisme, antisémitisme, xénophobie …).
Pour que les peuples vivent fraternellement et sur un pied d’égalité, il faudra renverser le système capitaliste mondial. La lutte pour en arriver là passe par la construction de partis communistes révolutionnaires. Ou bien alors la société humaine finira par s’écrouler sous la barbarie.