À la prochaine rentrée scolaire en 2024, la rectrice a prévu de supprimer 107 postes d’enseignants, au prétexte qu’il y aurait moins d’élèves.
Le nombre d’élèves a diminué de 25 % dans le premier degré et de 16,5 % dans le second degré. Suite à la publication du classement PISA (Programme international de suivi des acquis) en décembre 2023 il s’avère que le niveau baisse en France. Le niveau des élèves s’est dégradé en mathématiques et en compréhension de l’écrit. Le ministre de l’éducation Attal a annoncé des mesures qui sont censés améliorer le savoir des élèves. Comment pourrait-il avoir une amélioration avec ces suppressions de postes surtout en Guadeloupe où le niveau est bien plus bas qu’en France hexagonale ?
La rectrice applique la politique de restrictions budgétaires du gouvernement. Comme pour tous les services publics utiles à la population, l’enseignement public est sacrifié, aggravant l’échec scolaire surtout des enfants des milieux populaires. En Guadeloupe, ce sont 30 % des jeunes qui sortent du système scolaire sans aucune qualification. Les syndicats ne cessent de dénoncer le manque de moyens, les classes surchargées. Il faudrait au moins 200 postes d’enseignants supplémentaires pour lutter contre la baisse du niveau scolaire et contre l’échec scolaire.
Les mesures du gouvernement ont pour but de justifier les restrictions budgétaires, l’enseignement public, comme tous les services publics, les hôpitaux, sont victimes du sacrifice du budget de l’Etat à la classe bourgeoisie
Les conséquences pour les enfants des milieux populaires : aggravation de l’échec scolaire, montée de la violence à l’école, recrudescence de l’illettrisme. Des centaines de jeunes sortent du système scolaire sans aucune qualification.