Le 19 février, Benny Gantz, membre du cabinet de guerre de Benyamin Netanyahou, a posé un ultimatum au Hamas. Si les otages israéliens ne sont pas libérés avant le ramadan (c’est-à-dire autour du 10 mars 2024), les dirigeants israéliens lanceront une offensive terrestre sur l’ensemble du territoire de Gaza. Y compris dans la région de Rafah, où se sont réfugiés des centaines de milliers de civils palestiniens fuyant les bombes israéliennes.
Plus d’un million de personnes sont aujourd’hui réfugiés à Rafah, vivant sous des tentes de fortune, coincées entre la frontière égyptienne, la mer méditerranée et les bombes israéliennes. Il s’agit aussi de la seule ville par laquelle arrive l’aide humanitaire.
Quelques jours plus tôt, le 15 février, l’armée d’Israël attaquait l’hôpital Nasser (le plus grand encore en service) de la ville de Khan Younès. Des milliers de palestiniens qui s’y étaient réfugiés, une part du personnel et des patients ont dû évacuer. Plusieurs patients en cours de soins sont morts de cette attaque.
Depuis le début de ce conflit, il y a déjà eu près de 29 000 morts et plus de 100 000 blessés, dont une majorité de civils. L’État d’Israël a déjà largement démontré qu’il ne s’en prend pas qu’au Hamas, mais veut aussi terroriser et massacrer le peuple palestinien.
Les pays occidentaux, même les États-Unis, ont fait mine de désapprouver l’attaque de Rafah, mais c’est bien tout ce qu’il y a à attendre d’eux. Ce n’est certainement pas le marchand d’arme qui ira prêcher la paix…