Samedi 17 février, à l’initiative de la CGTG, une soixantaine de militants et amis ont rendu hommage à Jacques Bino, mort assassiné pendant la grève générale de 2009 en Guadeloupe.
Ils se sont regroupés comme chaque année à Petit-Canal, ville dont était originaire Bino et où il est enterré. Cette cérémonie a été l’occasion de rappeler les évènements qui ont marqué cette grève. Après le discours du fils de Bino, qui avait 8 ans en 2009, les prises de parole des militants syndicaux et politiques se sont succédées.
La grève qui a permis d’arracher 200 € d’augmentation de salaire pour une fraction importante des travailleurs de Guadeloupe et de Martinique est toujours dans les mémoires, 15 ans après. En Guadeloupe l’accord porte le nom de Jacques Bino. Les militants ont fait le lien entre ces évènements et l’actualité sociale et politique. Ils ont dénoncé l’inflation qui ronge le pouvoir d’achat des classes populaires, les attaques incessantes du patronat et du gouvernement ainsi que la répression. La commémoration s’est poursuivie par un repas de l’amitié et une prestation artistique.