Dans la ville du Gosier, le spectacle offert par les élus lors de la désignation du successeur au maire décédé, Cédric Cornet, prêterait à rire si derrière ne se jouait une partie du sort économique et social des habitants de la commune.
La foire d’empoigne qu’il y eu ce jour-là, était à l’image de la rapacité de ces élus, de leur détermination à faire main basse sur les caisses municipales, à avoir un poste pour gonfler leurs égos. À aucun moment il n’a été question du sort de la population du Gosier ; de la Caisse des écoles, de la réfection des routes, du curage des caniveaux, de la salubrité du littoral, de la vétusté des salles communales et de complexes sportifs… Cette bataille fut une insulte au vote des habitants.
Comme si cela ne suffisait pas, le spectacle continue devant la justice, celle-là même qui a déjà eu, bien des fois, à juger leurs turpitudes diverses et multiples.
Ces gens-là ne représentent nullement le camp des travailleurs du Gosier, leur combat est celui de leurs poches. L’avenir social des habitants du Gosier dépendra de leur volonté à construire leur propre camp : le camp des travailleurs regroupés et organisés pour imposer, quel que soit le maire en place, les changements nécessaires à l’amélioration de leurs conditions de vie.