Le gouvernement s’apprête à présenter une nouvelle réforme de l’assurance-chômage. Le 26 mai, Gabriel Attal a précisé le projet. L’objectif est clair, faire des économies, en prenant plus d’argent dans la poche des pauvres, et sans régler la question du chômage.
Il prévoit de durcir à nouveau les conditions d’indemnisation. Il faudra avoir travaillé huit mois dans les vingt derniers mois, au lieu de six mois dans les vingt-quatre derniers mois actuellement. Il prévoit aussi de réduire la durée d’indemnisation. Elle ne dépassera pas quinze mois, soit trois mois de moins qu’aujourd’hui. Cette réforme pèserait particulièrement sur les travailleurs et chômeurs les plus précaires. C’est-à-dire ceux qui alternent entre périodes de chômage et petits contrats de travail de courte durée, les intérimaires, les saisonniers, les jeunes…
Les réformes du gouvernement sont toutes des mesures contre les travailleurs et les pauvres. Pour régler la question du chômage, il n’y a pas mille solutions, il faut embaucher massivement. La répartition du travail entre tous, sans diminution de salaire, permettrait d’embaucher beaucoup, en abaissant le temps de travail pour que tout le monde puisse travailler. Pour l’obtenir il faudra de grandes luttes offensives des travailleurs.