Depuis mi-avril un mouvement de protestation étudiant s’est répandu depuis l’Université de Columbia à New-York. Il a ensuite touché les grands campus des États-Unis et de France. Au mois de mai des étudiants dans toute l’Europe ont suivi ce mouvement contre le massacre de la population de Gaza par le pouvoir Israélien.
Les étudiants campent, bloquent et manifestent dans ces universités.
Les autorités aux États-Unis ont fait intervenir des centaines de policiers pour évacuer les étudiants mobilisés, des étudiants ont été blessés par la police. En France même scénario, des dizaines d’étudiants ont aussi été arrêtés. À l’université de Science Po Paris, huit étudiants sont menacés de 5 ans d’exclusion pour avoir occupé un amphithéâtre. L’université prétend aussi qu’ils auraient proféré des propos discriminatoires dont les preuves ne sont pas définies. À Oxford, le 23 mai, seize étudiants ont été arrêtés pour avoir voulu occuper les locaux administratifs d’une université…
Alors que le massacre continue et que Netanyahou ordonne des bombardements en série sur la ville de Rafah où sont réfugiés un million et demi de Palestiniens, le gouvernement français entre autres traite les étudiants mobilisés d’antisémites. Dénoncer la politique génocidaire des dirigeants d’Israël n’est pas de l’antisémitisme. Si certains étudiants du mouvement ont des propos contre les juifs et s’en prennent parfois aux étudiants israéliens, ils ont tort. C’est à la classe dirigeante de Netanyahou ou Biden qu’il faut s’en prendre. Mais on ne peut se taire et rester sans réaction face au massacre. Même en Israël des manifestations ont lieu contre les bombardements.
Si minoritaire soit-il, le mouvement des étudiants montre aux yeux de tous que les dirigeants américains et français soutiennent Israël. Cette guerre et toutes les autres surviennent à cause de ces grandes puissances capitalistes qui pour maintenir leurs intérêts n’hésitent pas à provoquer le chaos dans tous les coins du monde ! Alors puisqu’ils refusent de mettre un terme au massacre, les révoltes devront continuer.