Entre le 18 et le 19 septembre, deux Kanaks ont été tués par balle alors que des gendarmes étaient entrés à Saint-Louis, une localité voisine de Nouméa. Onze Kanaks ont été tués depuis le début de la révolte déclenchée par la révision du code électoral imposée par Macron en mai dernier. Le gouvernement ne connaît que la répression en renforçant les effectifs de gendarmerie et de police.
À l’approche du 24 septembre qui commémore la prise de possession de l’archipel par la France en 1853, l’État craint de nouvelles révoltes. Mais le mépris avec lequel sont traitées les aspirations des Kanaks et la répression que subissent les militants ne peuvent que faire grandir la colère du peuple Kanak et l’indignation des peuples colonisés.