Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Macron, il a fallu plus d’un mois pour que soit choisi un nouveau premier ministre. Ce dernier, Michel Barnier, un député du LR, parti de droite, a constitué une équipe de ministres et rédigé un projet de gouvernement.
Macron a choisi ce premier ministre avec l’accord de Marine Le Pen et l’extrême droite. Le nouveau premier ministre annonce très vite la couleur : lutter contre l’immigration ! Il veut aussi lutter contre l’insécurité et là encore il reprend les arguments de l’extrême droite, « le problème ce sont les immigrés, et s’il y a de la violence, ils sont responsables ! »
La dette de la France est de 3 100 milliards. Les exploités, les travailleurs, les retraités sous-payés sont prévenus : « N’at-tendez rien ! » « Les immigrés ne devraient plus bénéficier des aides sociales et des soins », comme si assurer la santé des immigrés n’était pas une protection pour toute la population ! Des arguments d’extrême droite !
Le nouveau gouvernement doit proposer des solutions pour les dépenses de l’État : il faut économiser 60 milliards cette année. Comment payer les retraités au moment où il est question de les augmenter pour ceux qui ont de petites retraites ?
Dès le départ, le premier ministre se veut rassurant et annonce que les « grandes entreprises » et les « Français les plus fortunés » devraient payer plus d’impôts !
La réalité est plutôt le non-versement aux petits retraités des suppléments attendus en octobre 2024, ils devront attendre juillet 2025 ! C’est aussi la suppression de classes et donc d’enseignants dans le public : en Guadeloupe actuellement le rectorat regroupe des élèves de quatre niveaux différents dans une même classe et laisse au chômage des enseignants non titulaires.
Différentes solutions sont envisagées : la première est de diminuer les dépenses de l’État, pour la santé…!
Les anciens ministres y vont de leurs propositions. L’ex-ministre Darmanin propose de supprimer les 35 heures : « Les Français ne travaillent pas assez ! ». Il veut aussi mettre en place un deuxième jour de carence des arrêts maladie dans le secteur public et « supprimer un deuxième jour férié ».
L’orientation est de faire payer les travailleurs et les classes populaires, alors que la dette n’est pas la leur. Elle est causée par les milliards d’argent public qui sont déversés dans les caisses du grand patronat, chaque année.