Le directeur de l’EDF PEI en France est finalement revenu le 13 novembre pour négocier avec les grévistes.
C’est à l’initiative de la direction qui a considéré qu’il y avait « une voie possible de sortie de crise ». Il restait en particulier un point : l’EDF ne reconnaissait pas le nombre de jours de congés légal en France par un curieux calcul en heures et pas en jours.
Les grévistes ont mis ce point en discussion mais la direction refuse de le régulariser. Il faut dire que cette revendication en Guadeloupe pose problème dans la mesure où tous les « nombreux » (70 000) travailleurs de l’EDF en France subissent cette même soustraction de jours de congés. Pour respecter le code du travail, l’EDF devrait payer cher !
Le directeur a alors quitté les négociations, refusant de traiter les autres points du cahier de revendications si les grévistes n’acceptaient pas de perdre des jours de congés. Il a déclaré que tous les points de l’accord déjà actés étaient nuls et non avenus.
À l’heure où nous écrivons il n’y a pas de protocole de fin de conflit signé, de quoi aggraver la colère de travailleurs ayant fait 61 jours de grève en 2023 et autant en 2024 !