En France et partout dans le monde la journée du 8 mars a été marquée par des mobilisations.
Bien au-delà d’une simple « journée » où les femmes seraient mises sous les projecteurs, il s’agit là de manifestations, de rassemblements et de grèves qui mettent en avant la lutte indispensable à mener pour l’émancipation des femmes.
En Europe, en Amérique du Sud, en Afrique et même au Proche-Orient les manifestations ont sans doute rassemblé des millions de personnes. En Argentine une foule immense a manifesté dans la capitale, dénonçant la politique d’extrême droite violemment sexiste du président Javier Milei. À Berlin la police allemande a attaqué un cortège féministe soutenant la Palestine, arrêtant et donnant des coups de poing aux manifestantes. À Istanbul des milliers de femmes sont descendues dans la rue malgré l’interdiction de manifester. Dans de nombreux pays les femmes dénoncent l’impunité des féminicides, les régimes d’extrême droite, et toujours le patriarcat et son hégémonie inhérente au système capitaliste.
Depuis plus d’un siècle des femmes et des hommes militent dans les organisations politiques, dans les syndicats et font de cette journée un symbole. Le 8 mars est devenu un jour férié dans une trentaine de pays.
La lutte à mener est d’envergure internationale, elle est liée à celle des travailleuses et des travailleurs du monde entier, la lutte pour le renversement de toute forme d’exploitation !