Le 15 janvier, le tribunal de Basse-Terre a ordonné l’arrêt de l’activité de la carrière à cause d’un glissement de terrain qui a causé de graves dégâts : une maison s’est effondrée, une partie de la route est détruite. La Société antillaise de granulats (SADG) qui exploite le site, a dit aux salariés qu’il y aurait une reprise du travail sous conditions, autrement dit qu’elle ne reprendra pas tout le monde.
Les salariés n’ont pas à payer pour les erreurs de la société. La SADG n’a pas respecté les arrêtés préfectoraux notamment sur les hauteurs et les largeurs des endroits creusés, sur la déviation des eaux de ruissellement de la zone exploitée. Les salariés ont bien fait comprendre à la direction qu’ils sont 42 et qu’elle devra reprendre les 42 salariés.
Les patrons tels que Gaddarkhan, Blandin, Vial-Collet ont réagi après que la carrière a été mise à l’arrêt. Ces messieurs font mine d’être très inquiets pour « l’emploi », le « développement », la « situation sociale »… Bref, tout ça pour dire qu’ils ne peuvent plus se remplir les poches comme ils le souhaitent !