Le 5 mars, le Sénat a adopté une proposition de loi contre la vie chère.
Il s’agit de la loi déposée par le sénateur Victorin Lurel (socialiste). Renforcer la transparence, lutter contre les monopoles et favoriser la concurrence, ce sont là les grands axes de la loi.
En janvier dernier, c’est la proposition des députés Béatrice Bellay et Christian Baptiste qui avait été adoptée à l’Assemblée nationale, toujours pour lutter contre la vie chère. Elle prévoit l’extension d’une autre loi de 2012. Ainsi, le BQP (Bouclier qualité prix) ne concernerait plus les seuls produits de première nécessité, mais les produits de grande consommation. Elle prévoit de limiter les parts de marché des entreprises.
Une autre loi contre la vie chère serait en préparation, par la sénatrice macroniste, Micheline Jacques de Saint-Barthélémy.
Le gouvernement a lui aussi réagi grâce aux mobilisations en Martinique. Ainsi depuis le premier mars en Martinique, environ 6 000 produits de grande consommation sont exonérés de la TVA.
Chacun y va de sa proposition pour lutter contre la vie chère. Mais aucune de ces lois ne permettra de toucher aux marges, au profit, au secret des affaires, et encore moins à la propriété des riches békés. Ce n’est de toute façon pas la volonté de ces politiciens. Les capitalistes békés restent libres de racketter la population en pratiquant des marges exorbitantes, jusqu’à ce que les travailleurs eux-mêmes y mettent un frein.