Les bombardements massifs et meurtriers ont brutalement repris après deux mois de trêve. Près d’un millier de Palestiniens ont été tués en quelques jours dont 400 la première nuit de bombardement.
Après avoir privé la population de nourriture, de médicaments, par la suspension de toute aide humanitaire, l’État israélien a également coupé la dernière ligne électrique alimentant Gaza, et notamment la principale usine de dessalement d’eau de mer de la zone. Toute la population palestinienne condamnée à vivre dans les ruines, quasiment sans médicaments, sans nourriture ni eau potable subit maintenant le « feu de l’enfer » promis par Netanyahou, grâce aux 1 800 bombes lourdes fournies par Washington le 16 février.
Invoquant le sort des otages israéliens, chacun joue sa partie. Le Hamas garde les otages au chaud comme la dernière monnaie d’échange dont il dispose contre sa survie ; bien loin des préoccupations des Palestiniens de Gaza. Netanyahou, fort du soutien de son État-major et des puissances impérialistes, défend une destruction totale de Gaza, faisant fi des protestations des familles d’otages qui lui reprochent de poursuivre ce génocide au mépris de la vie de leurs proches. Maintenir l’état de guerre lui assure une survie politique. Récemment, il a dû se présenter devant la justice pour des faits de corruption : autant redevenir chef de guerre pour détourner l’attention ! Le parti d’extrême droite « Force Juive » d’Itamar Ben Gvir, qui milite pour cette destruction totale de Gaza, a même annoncé revenir au sein de la coalition au pouvoir, deux mois après l’avoir quittée.
La guerre perpétuelle contre le peuple palestinien est dans la logique d’expansion de l’État d’Israël depuis sa création. La station balnéaire annoncée par Trump est bien d’actualité ! Soldat de l’impérialisme au Moyen-Orient, tout lui est permis, y compris d’annexer la Cisjordanie, et transformer Gaza en Riviera. Même si pour cela il faut assassiner des centaines de milliers de personnes.
La barbarie impérialiste ne connait pas de limite. Seule la société socialiste des travailleurs y mettra un terme.