Le 20 mars plusieurs établissements scolaires ont été bloqués, à l’appel d’une grève générale dans l’enseignement pour protester contre les suppressions de postes.
Des dizaines d’écoles, de lycées et de collèges ont été bloqués par les grévistes, puis les enseignants accompagnés de parents d’élèves se sont rendus au rectorat où ils ont manifesté. Il y a eu des prises de parole déterminées. Des représentants syndicaux d’autres secteurs comme les banques sont venus en soutien.
Une délégation des représentants des grévistes a été reçue par la direction du rectorat, mais celle-ci refuse d’annuler les suppressions.
En effet, à la prochaine rentrée scolaire, ce sont 89 postes d’enseignants qui seront supprimés et des classes fermées. Ces suppressions s’ajoutent aux 450 postes qui ont été supprimés ces six dernières années. Les grévistes dénoncent les classes surchargées de plus de 36 élèves parfois qui réduisent les chances pour les élèves de mener une bonne scolarité. Chaque année, 1 600 à 1 800 jeunes quittent le système scolaire sans diplômes, tandis que les conditions de travail des enseignants se dégradent. Ils dénoncent aussi la situation des élèves en situation de handicap qui manquent d’accompagnement. Ils devraient être pris en charge par un AESH (accompagnant d’élèves en situation de handicap) à plein temps. Mais, la plupart du temps les élèves doivent se partager un AESH ce qui réduit le temps d’accompagnement.
Les grévistes réclament l’annulation des suppressions de postes et exigent la venue d’une mission ministérielle. Ils continuent de maintenir la pression, un autre appel à la grève a été lancé pour le 25 mars.