Le ministre de l’Outre-mer Manuel Valls était en Guadeloupe du 15 au 17 mars pour sa première visite officielle. Il a vagabondé ici et là.
Questionné sur le problème des coupures d’eau, les réponses du ministre étaient : « Les factures, il faut les payer… », « Il faut des réformes sociales… », « Ce n’est pas l’État qui est responsable ».
Valls considère donc que le problème est qu’une partie de la population refuse de payer pour un service qui ne lui est pas rendu. Il considère qu’il faudrait licencier, alors même que les agents techniques sont débordés. Il considère que l’État n’a rien à faire de plus sur la question de l’eau parce que soi-disant « les finances sont là… c’est un problème de gestion et de gouvernance… ». Son message concernant l’eau est donc : rien à cirer.
Concernant la vie chère liée à la domination de l’économie par le Groupe Bernard Hayot, le plan de bataille de Valls se résume à renforcer la concurrence, améliorer la transparence, diminuer des taxes. Il compte prochainement faire une proposition de loi. Les causes les plus flagrantes de la vie chère, c’est-à-dire les bas salaires, et les marges exorbitantes des grands distributeurs, ne sont pas mentionnées.
Les problèmes de l’eau, de la vie chère, du chômage, etc., ne seront pas réglés par les visites d’un ministre ou par une quelconque loi. Ces politiciens sont au service des plus riches et sont incapables de prendre des mesures qui écorcheraient leurs profits. Ces profits faits sur notre dos sont pourtant la cause de nos problèmes. Les seuls capables de se dresser face aux riches capitalistes, ce sont les travailleurs.