Une réunion a fait se rencontrer les dirigeants de trois pays européens : Allemagne, Royaume-Uni, France, avec ceux des États Unis et de l’Ukraine. L’objectif « discuter de l’Ukraine ».
Elle a été organisée à l’initiative de Macron et est présentée comme un progrès, après la rencontre entre Trump et Poutine dont les Européens avaient été exclus.
Mais cette réunion n’a semble-t-il abouti à rien, au cas où elle aurait eu pour finalité d’obtenir un projet d’accord de paix. Mais quelles seront les retombées de cette guerre, qui aura sa part du gâteau des richesses de l’Ukraine, quelles relations économiques peuvent être établies ou rétablies avec la Russie, voilà ce qui intéresse en priorité les vautours qui se sont rencontrés.
En Ukraine, la guerre continue. Le 18 avril, la trêve des bombardements russes sur les équipements énergétiques ukrainiens s’est terminée. Poutine a ensuite décrété une trêve pour la journée de Pâques, mais Zelensky comme Poutine s’accusent l’un l’autre de ne pas l’avoir respectée.
Trump se déclare prêt à « passer son tour », en se retirant du processus. Il a obtenu de la part du dirigeant ukrainien un projet d’accord sur les minerais en échange de la protection américaine. Il vise les terres rares dont l’Ukraine est riche. La moitié des recettes minières iraient à un fond américain. Mais rien n’est réglé ! Les États-Unis estiment qu’il s’agit d’un remboursement des dépenses en armement déjà réalisées, l’Ukraine veut en faire une garantie pour l’aide militaire à venir.
Toutes ces tractations entre dirigeants des grandes et moyennes puissances reposent sur les horreurs de la guerre et les centaines de milliers de morts. Les populations victimes n’ont pas eu à donner leur avis, seulement leur chair et leur sang.