Le 24 octobre un vigile blessé a dû être hospitalisé suite à son agression par un demandeur d’emploi en colère. Ce n’est pas la première fois. L’agression a choqué fortement les employés présents.
Le vote de lois qui diminuent chaque fois les droits des chômeurs a des conséquences directes sur leurs vies. Lors de telles violences, pas question de dire « ou pa té la, ou pa savé sa ki pasé ! », parole entendue parfois. Nous savons ce que peut entraîner la dégradation des conditions de vie d’un travailleur au chômage quand on lui annonce que ses droits ont diminué, ou qu’il a été radié, ou simplement qu’on ne le laisse pas rencontrer un agent assez vite.
Les agents de Pôle emploi subissent aussi ces pressions qui révoltent : nécessité de ne pas passer suffisamment de temps avec chaque demandeur et donc de ne pas pouvoir résoudre son problème… Et pendant ce temps les patrons se frottent les mains : des travailleurs payés au lance pierre, faciles à débaucher, des statuts de plus en plus précaires et beaucoup de profits pour les plus riches !
Oui, nous devons tous nous organiser pour lutter ensemble, travailleurs, chômeurs, pour mettre fin à cette organisation criminelle de la société d’exploitation.