Mercredi 18 janvier, l’association des maires de Guadeloupe a organisé une réunion à la mairie de Pointe à Pitre.
Il s’agissait pour eux de se concerter et d’envisager des réponses après la décision de non-lieu rendue par la justice dans l’affaire de la pollution au chlordécone.
Jusqu’ici, la plupart des maires ne semblaient pas très réactifs face à ce scandale. Mais face à l’indignation que ce jugement de non-lieu a soulevée dans la population, ils ont réagi.
Ce qui est sorti de la réunion reste des termes assez vagues « tout mettre en œuvre pour réaliser l’unité avec la société civile ». Ils se placent sur un plan législatif et judiciaire : « exiger de l’État une loi reconnaissant ses responsabilités, la réparation et la dépollution des sols. »
La prise en compte par les élus de la gravité des faits est mieux que rien. La réponse juridique est nécessaire. Mais les débats en cour de justice et au parlement ne seront efficaces que s’ils sont appuyés par les manifestations de colère de la population. Mais la mobilisation dans les rues de leur population n’a jamais été la préoccupation des maires.