Pawol a travayè bannann
Ras-le-bol des lamentations des capitalistes de la banane
Les producteurs de banane de l’Union des producteurs de banane de Guadeloupe et de la Martinique (BANAMART), pleurent les yeux secs. Ils se lamentent sur de soi-disant difficultés financières, alors qu’en même temps, ils financent des étapes du tour de France et autres manifestations culturelles. Mais s’ils ne publient pas leurs comptes, c’est qu’ils ont des choses à cacher.
Une comédie cynique
Les planteurs se plaignent de la concurrence de la banane d’origine Africaine sur le marché européen et en particulier sur le marché de la France. C’est la source principale de leurs difficultés, disent-ils. Or certains producteurs Guadeloupéens tels Poumaroux Luc et Albert ont investi en Côte d’Ivoire et au Cameroun. Ils ne sont pas les seuls, sans oublier ceux de la Martinique. De qui se moquent-ils ?
Sucrerie en lutte (Gardel)
Des difficultés pour les planteurs de canne ?
Après le passage de Tammy, les fortes pluies ont inondé les champs de canne. Il sera plus difficile de relancer la culture de certaines parcelles. Pour les gros planteurs ou l’usine cela posera peu de problèmes ; pour les petits planteurs ce n’est pas la même histoire. Quant aux ouvriers agricoles, ils risquent d’en faire les frais.
Des enfants victimes des infractions de Gardel
En mars 2022, trois enfants avaient été grièvement brulés par de la bagasse chaude déversée non loin de l’usine. Jeudi 26 octobre, Gardel était poursuivi pour mise en danger d’autrui, blessures, non déclaration d’accidents liés à l’exploitation d’une de leurs installations. Le directeur général délégué se défaussait sur Albioma alors qu’il sait bien que ce sont les déchets de son usine.
Échos des hôpitaux (Martinique)
Prime à la mobilisation
Le ministre de la Santé a annoncé l’augmentation de 100 € brut par mois de la prime spécifique des assistants de régulation médicale (ARM) du SAMU. Cette première victoire est le fruit de leur mobilisation. Pour l’instant, il n’y a aucune annonce pour les embauches et les salaires, alors que leur mobilisation portait aussi sur les conditions de travail. Le compte n’y est pas !
Les primes, ça se périme !
La « prime de pouvoir d’achat » que l’on doit toucher est dégressive en fonction du niveau de salaire, entre 300 € et 800 € maximum, et une seule fois. Les augmentations de prix, c’est à chaque fois qu’on passe à la caisse ou qu’on paye une facture. Ce qu’il nous faut, c’est l’augmentation des salaires au même rythme que celle des prix.
Échos des hôpitaux (Guadeloupe)
Pôle logistique : ras-le-bol
Malaise au Pôle où le personnel a débrayé pour exiger de meilleures conditions de travail et la titularisation des précaires. Nous avons demandé une rencontre avec la direction, qui ne s’est pas déplacée. Ce n’était qu’un avertissement.
CHU : Tammy : organisation tamisée
Aucune directive venant de la direction pour la prise en charge des patients durant la période de confinement. À chaque service de se démener !