Après plus de deux mois de grève les travailleurs ont suspendu leur mouvement. Ils réclamaient l’application de la convention collective du bâtiment de Guadeloupe et une meilleure sécurité dans l’entreprise. La direction a refusé de discuter avec eux et s’est montrée arrogante. C’est grâce à leur grève que les travailleurs ont obtenu une partie du matériel de sécurité indispensable : harnais, ligne de vie, masques, gants, bouchons d’oreilles… La direction a préféré faire intervenir la justice. Les grévistes ont été condamnés pour entrave à la liberté du travail. Ils ont dû quitter les lieux sur le bord de la route où ils avaient installé leur piquet de grève, ce qui n’empêchait pas la circulation. Ils demeurent vigilants.