Sur les 227 millions d’euros de bénéfice effectués par le groupe GBH pour l’année 2023, on apprend que 55 millions d’euros (soit près du quart) proviennent d’aides publiques, c’est-à-dire de l’argent du contribuable !
Ce sont les chiffres donnés par Stéphane Hayot, directeur général du groupe, en personne lors de son audition par la Commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises du 28 mars dernier.
Lors de son audition, le capitaliste martiniquais dont l’empire s’étend sur dix-neuf territoires, a précisé qu’il s’agissait, pour une partie, d’aides nationales aux entreprises et pour l’autre, à hauteur de 21 millions, d’aides fiscales et sociales spécifiques accordées aux entreprises d’outre-mer, en fonction de certains critères d’éligibilité. Ainsi il précisait que le secteur de l’agriculture (la banane) ou de l’industrie (telle que la fabrication de yaourts ou du rhum) percevaient ces aides. Au passage, il allait jusqu’à prétendre que pour ces entreprises ces aides étaient une question de survie et qu’il ne pouvait être question de les remettre en cause ! Survivre avec 227 millions de profits net ! Par contre, rajoutait-il, grand seigneur, le secteur de la distribution ne bénéficie pas de ces aides ! On va pleurer…
Devant la commission sénatoriale, le directeur du groupe GBH a déballé une fois de plus les mille et une astuces au service des capitalistes leur permettant de se remplir les poches sur le dos de leurs salariés et de la population, tout en étant de véritable assistés de l’État !
Ces vérités, les manifestations de masse initiées par le RPPRAC avec le soutien d’autres syndicats et organisations politiques dont Combat ouvrier les ont fait dégurgiter de la bouche des capitalistes du groupe GBH en leur serrant la gorge ! Voilà comment il faut traiter les capitalistes. Et en serrant encore plus fort on pourrait obtenir des augmentations de salaire, la réduction du temps de travail et des embauches massives.