Le 22 septembre, Macron a déclaré reconnaitre un État palestinien à l’ONU à New-York, en l’absence des représentants d’Israël et des USA. Il a été suivi par les petits États du Luxembourg, de Malte, de Monaco et d’Andorre.
C’est un geste symbolique et bien tardif. Il y a peu, dire ou taguer « Libérez la Palestine » revenait à être condamné à la détention sous bracelet électronique ou à une mise à pied !
Mais ce qui préoccupe avant tout Macron, ce n’est pas le génocide qui se déroule sous nos yeux par médias interposés. Les grands groupes capitalistes français ont des intérêts importants dans la région et les grands pays arabes doivent être ménagés. En bon gestionnaire de l’impérialisme français, Macron est prêt à une déclaration qui ne lui coûte rien. Un cynisme qui lui permet aussi de bomber son maigre torse face à la puissance américaine.
Mais il ne faut pas aller trop loin : 88 mairies en France ont hissé sur leur fronton le drapeau palestinien. Le ministre de l’intérieur Retailleau a condamné ce geste de soutien et envisagé de saisir la justice administrative au nom d’une soi-disant « neutralité du service public ». Il ne faut pas trop déplaire à l’extrême droite qui soutient la politique de Netanyahou.
Pendant que ces dirigeants paradent à l’ONU, Israël poursuit ses massacres, avec le soutien inconditionnel des États-Unis. Les industriels français de l’armement continuent à vendre à Israël du matériel militaire.