La mobilisation se poursuit au sein du service de la blanchisserie, activité indispensable au fonctionnement de l’hôpital.
Depuis la fin septembre, les agents refusent de reprendre le travail dans des conditions indignes.
Au cœur du conflit, l’état des locaux et du matériel. Un rapport d’huissier de justice est venu confirmer ce que les travailleurs dénoncent depuis des mois : vétusté des installations, équipements défaillants, pannes à répétition. Ces dysfonctionnements rendent le travail plus pénible et obligent les agents à compenser en permanence pour que le service continue malgré tout.
Ce constat démontre que la direction ne pouvait ignorer la situation, tant les alertes ont été répétées au fil des années.
Mais au-delà de la blanchisserie, ce mouvement rappelle une réalité partagée par l’ensemble des services du CHU : manque de personnel, matériels défaillants, conditions de travail dégradées. Et c’est bien par la lutte collective que les travailleurs pourront exiger un hôpital digne de ce nom pour eux-mêmes et pour les usagers.