Depuis le 5 juillet, des militants de l’ANG (Alyans Nasyonal Gwadloup) et des artistes occupent le Centre des arts et de la culture de Pointe-à-Pitre 24 heures sur 24.
Ils ont pris l’initiative de le rendre vivant en y tenant des ateliers et des animations tous les jours (concert, lecture, peinture, discussion…).
Le bâtiment a été fermé en 2008 pour être rénové et agrandi. Mais 13 ans plus tard, les travaux sont à l’arrêt. Car pour le moment c’est un gouffre financier sans fond. Au-delà d’une rénovation du bâtiment, les artistes et militants disent dénoncer l’absence d’une vraie politique culturelle en Guadeloupe. Les services publics à vocation culturelle sont à l’abandon à l’instar de la santé, de l’éducation, du transport, ou de tout autre service public. L’occupation a poussé les décideurs à se réunir pour financer la reprise du chantier. Il est question de 18 millions d’euros, mais rien de sûr pour l’instant. Les artistes et militants comptent continuer à occuper et à faire de l’animation culturelle sur les lieux.