La colère des Kanaks monte en Nouvelle-Calédonie. Les indépendantistes dénoncent le rachat de l’usine du Sud par un groupe capitaliste calédonien et international, Prony ressources. Ce groupe inclut un négociant en matières premières, Trafigura. Les indépendantistes, soutenus par beaucoup de Kanaks, n’en veulent pas. Ils ne veulent pas une fois de plus être traités comme quantité négligeable au profit des intérêts impérialistes, dont ceux de l’impérialisme français.
Des barrages ont été dressés un peu partout, tenus par des militants nationalistes armés. Face à ce début de révolte, Harold Martin – ancien président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie – a appelé à la formation de milices armées contre les indépendantistes. Il aurait déjà réuni plus de mille personnes pour cela.
Cette situation est une nouvelle conséquence de la politique coloniale de l’impérialisme français dans ce pays qui y sévit depuis tant d’années. Refuser au peuple kanak le droit de se diriger lui-même, organiser des référendums sur l’indépendance truqués d’avance, cela produit de nouveau la colère du peuple kanak opprimé !