Le 10 janvier, des dizaines de Guyanais sont descendus dans la rue pour protester contre l’interdiction du carnaval du fait de la crise du Covid. La police est intervenue pour les disperser. Plusieurs carnavaliers, dont un qui a été gravement blessé, ont été attaqués par des chiens policiers et des gaz lacrymogènes.
Albert Tarcy qui a eu la main gravement ouverte en deux points accuse le policier d’avoir démuselé et lancé son chien sur lui. Cet acte rappelle une époque dite révolue où les chiens été lancés sur les esclaves et sur les Noirs rebelles. Il n’est pas étonnant que la colère gronde en Guyane contre l’action des forces de police.
De fait, les chiens policiers ne sont pas autorisés pour le maintien de l’ordre. Cela se dit sur les médias en Guadeloupe mais pas en Guyane. Malgré les nombreux témoignages de participants attaqués eux aussi, l’enquête sur les évènements vise à faire condamner M. Tarcy pour violences contre la police.