Le gouvernement remet sur la table la réforme de l’assurance-chômage. Jusqu’alors, l’allocation était calculée à partir des jours travaillés sur 12 mois. Désormais, l’allocation sera calculée selon les jours travaillés ou non sur une période de 24 mois. En conséquence, les allocations chômage de 840 000 travailleurs vont baisser. Par exemple, un travailleur mis au chômage après huit mois de travail payés au Smic verra son indemnisation passer de 970 € à 685 € par mois. Prélever près de 300 € dans la poche de ces travailleurs, déjà dans une situation précaire, ne fera que renforcer la misère et la pauvreté. Une réforme abjecte envers la classe ouvrière, digne d’un État au service du grand patronat.