Le 12 mars, les grévistes ont gagné. Pendant trois mois les salariés ont mené des actions pour se faire entendre. Ils ont bloqué les routes et ils ont manifesté, conjointement avec les grévistes des Sablières à Gourbeyre. Le patron de la société antillaise de granulat (SADG) a fini par céder face à la détermination des grévistes. Chaque gréviste a obtenu une aide de 1 800 euros bruts, des primes exceptionnelles de 1 500 à 2 500 euros liées à l’activité, l’abandon des poursuites et des liquidations d’astreintes, un report ou le paiement des congés 2020 restants. Les NAO (négociations annuelles obligatoires) commenceront à la fin du mois de juin : sur la prime d’encouragement, la priorité d’embauche de l’emploi local, etc. La lutte menée par ces grévistes avec leur syndicat UGTG est un exemple de combativité pour l’ensemble de la classe ouvrière. En revanche, les grévistes des Sablières à Gourbeyre continuent leur combat face au patron Jean-Louis Pravaz. Cette victoire ne peut qu’encourager ces salariés à poursuivre la lutte.