Le dimanche 11 avril 2021, Daunte Wright, un Noir américain de 20 ans, a été abattu par une policière blanche dans la ville de Brooklyn Center, dans la banlieue de Minneapolis, à quelques kilomètres du lieu de l’assassinat de George Floyd. Le soir même, des manifestations ont éclaté dans la ville autour du poste de police contre ce énième meurtre raciste.
C’est lors d’un contrôle routier que Daunte Wright s’est fait arrêter. Sur l’enregistrement de la police, on voit des agents sortir le jeune homme de la voiture et le menotter. Mais visiblement il résistait pour se rasseoir dans sa voiture. C’est à ce moment-là qu’une policière lui a tiré dessus. Dans son témoignage elle dit qu’elle voulait utiliser son taser et non son arme à feu. Mais les policiers assassins de Noirs ont toujours un bon prétexte.
Chaque jour aux États-Unis, un Noir se fait tuer par la police. Le racisme est dans l’ADN des institutions américaines.
Le 9 mars dernier a débuté à Minneapolis le procès du policier raciste, Derek Chauvin, qui a étouffé George Floyd sous son genou le 25 mai 2020. C’est grâce à l’explosion de colère aux États-Unis et dans le monde que ce policier et ses collègues complices sont jugés aujourd’hui. Habituellement, les policiers racistes assassins ne sont pas inquiétés ou écopent de peines légères. Cela est la conséquence d’un système raciste dans lequel baignent les USA depuis des siècles où les Noirs payent le plus lourd tribut. Lors des grandes révoltes noires des années 60 des Noirs s’armaient et ripostaient contre la police. Faudra-t-il y revenir ? D’autant plus qu’aujourd’hui beaucoup de Blancs s’y joindraient aussi.