Ces dernières semaines les personnels de santé ont fait entendre leur mécontentement. En service de réanimation d’abord, puis dans les laboratoires. Tous sont débordés depuis le début de la pandémie de Covid 19. Ils exigeaient des pouvoirs publics la reconnaissance de leur spécificité, des embauches et des augmentations de salaire.
Le mardi 11 mai, les IADE, infirmiers (e) anesthésistes diplomé(e)s d’État, organisés en collectif et avec le soutien des syndicats, ont été nombreux à répondre à un appel national à la grève. Ils se sont d’abord rassemblés à l’hôpital Pierre Zobda Quitman à Fort-de-France. Puis, banderoles en tête, ils se sont rendus en manifestation à l’Agence régionale de santé.
Le 18 mai, c’était la journée nationale de mobilisation des techniciens et techniciennes de laboratoire. Eux aussi ont été pressurés pour effectuer dans l’urgence et à la chaine des examens, des tests, et pour rendre les résultats dans « l’immédiat ». Des agents de laboratoire des hôpitaux publics (La Meynard, Lamentin, Trinité ou le Marin etc..), des cliniques (St Paul), de nombreux laboratoires privés, du Robert à Sainte Marie, Sainte Thérèse, Fort-de-France, se sont mobilisés. La mobilisation a gagné dix sites sur les treize que compte le groupe des laboratoires Biolab. Les grévistes ont été rejoints par ceux de BioSanté.