Le gros planteur exploiteur voulait que les ouvriers soient condamnés à lui verser 60 000 euros de dédommagement pour ses soi-disant « pertes » durant la grève de 2017. Le 28 mai, le tribunal a débouté Tino Dambas.
Les travailleurs ont montré qu’en 2017, Dambas avait touché l’intégralité de sa subvention européenne POSEI (programme d’options spécifiques à l’éloignement et à l’insularité). Ça a été le cas pour tous les gros planteurs suite au passage de l’ouragan Maria en 2017. Alors de quelles « pertes » Dambas parle-t-il ?
Depuis la grève de 2017, Tino Dambas cherche à se venger, sans succès. Au contraire, les problèmes s’accumulent pour cet exploiteur. Après avoir licencié plus d’une vingtaine de grévistes, Dambas ne trouve plus de main d’œuvre… Il a tenté de rappeler des camarades licenciés, ils ont refusé de revenir. De nombreux autres ouvriers connaissant les pratiques de cet exploiteur refusent aussi de travailler sur ses plantations. Le gros planteur Dambas surnommé « l’esclavagiste noir » commence à récolter ce qu’il a semé !