Depuis la fin du mois d’avril de cette année, les ouvriers de cette entreprise située à Californie Lamentin, ont adressé une lettre à leur patronne avec leurs revendications.
Ils réclament une revalorisation des faibles salaires qu’ils touchent malgré plus de 30 ans d’ancienneté pour certains. Ils demandent aussi le retrait des caméras situées dans l’atelier et qui sont braquées sur eux toute la journée dans le but de surveiller leurs faits et gestes. Ils réclament également le rétablissement du 13ème mois, supprimé arbitrairement depuis plus d’un an par leur patronne.
La direction, quant à elle, affichant son mépris, continue à faire la sourde oreille. Elle a même osé leur répondre : « qu’elle est dans son plein droit », ou encore « Je fais ce que je veux ». Ce comportement de patron martiniquais n’est pas un cas isolé. Dans le bâtiment, ce langage est couramment tenu par les patrons en direction des salariés
Pour l’heure, une telle situation fait grincer des dents les ouvriers d’Alstore, qui pensent que cela ne peut plus durer.