Dans la nuit du samedi 17 juillet au dimanche, puis la nuit suivante, des bandes de jeunes des quartiers populaires de Fort-de-France et ses environs ont refusé de respecter le couvre-feu chaque soir et ont affronté les forces de l’ordre.
Ils ont brûlé des poubelles, des voitures et pillé des magasins, dans certaines communes aussi, notamment à Ducos. Ils ont même provoqué l’incendie de plusieurs maisons d’habitation dans la nuit de dimanche à Terres-Sainville, un quartier populaire. Heureusement, il n’y a pas eu de morts ou de blessés.
Cette révolte intervient dans un contexte de contestation des mesures sanitaires restrictives et de l’obligation vaccinale imposée par le gouvernement. Beaucoup de jeunes avaient commencé à manifester en début de soirée dans le calme contre les mesures de Macron, après la grande manifestation de la matinée appelée par certaines organisations nationalistes et syndicales. Puis la colère a explosé : affrontements avec les forces de l’ordre à coups de pierre et de cocktail molotov et même d’armes à feu. Des magasins ont été pillés, certains brulés. Au cours de la troisième nuit le calme est revenu.
Ces émeutes sont la conséquence de la dégradation de la situation des plus mal lotis de cette société, en particulier les jeunes, minés par le chômage et par la précarité. Les mesures annoncées par Macron et le gouvernement ne font que mettre plus d’huile sur le feu.