Le ministre de la santé a, le 26 août, annoncé le report de l’obligation vaccinale dans les « territoires ultramarins touchés par la quatrième vague ».
La directrice de l’ARS en Guadeloupe, après avoir contredit le ministre de la santé en disant que cette obligation s’appliquerait, a changé de discours et parle « d’adapter la mise en œuvre de l’obligation vaccinale ». Face au nombre important de soignants non vaccinés, le directeur du CHU de Guadeloupe a reporté l’application de la loi.
Le jeudi 16 septembre, le président Macron a laissé entendre qu’il pourrait supprimer le passe sanitaire dans certains départements où le virus circule moins. En France, parmi les soignants non vaccinés, 3 000 ont été suspendus. Les établissements de santé craignent un manque de personnel, notamment au groupement hospitalier Portes de Provence où plus de la moitié des anesthésistes ne sont pas vaccinés.
Les luttes des travailleurs opposés à cette obligation vaccinale ont permis de faire reculer le gouvernement, mais les menaces de sanctions continuent de peser sur les salariés. Il faudra des luttes collectives bien plus larges pour que ce gouvernement abandonne ses attaques contre les travailleurs.