Le 10 décembre, les dirigeants du collectif des organisations en lutte ont signé avec les élus locaux un document qui fixe les règles de futures négociations. Les discussions ont duré toute la journée à l’espace régional du Raizet, aux Abymes, avec des centaines de personnes rassemblées sur les lieux. Lorsque l’accord a été signé, à 2 h du matin, plusieurs dizaines de manifestants étaient encore présents. Les discussions entre le collectif et les élus doivent commencer le 14 décembre. Les uns comme les autres demandent que l’État participe à ces négociations. Pour le moment, le gouvernement fait la sourde oreille et traite la révolte populaire par le mépris. Il faudra peut-être une nouvelle explosion de colère pour qu’il revoie son attitude.